Juin 09
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Le Wi-Fi sera-t-il bientôt interdit à Paris ?
Vu sur LeParisien.fr :
Les citoyens « experts » veulent débrancher le Wi-Fi
Vingt Parisiens ont été missionnés pour plancher sur le Wi-Fi et les antennes-relais. Nous révélons en exclusivité leurs recommandations, rendues publiques demain.
De la prudence. C’est ce que les vingt Parisiens de la Conférence citoyenne sur les ondes vont recommander ce soir à Bertrand Delanoë au sujet des ondes électromagnétiques. Ces citoyens représentatifs, sélectionnés selon la méthode des quotas, avaient été chargés le 2 mars dernier de réfléchir à cet épineux sujet.
« Il faudrait que les opérateurs mutualisent leurs installations »
Dimanche, ces experts se sont réunis toute la journée pour finaliser leur rapport que l’Hôtel de Ville doit rendre public ce soir. A l’exception de l’un d’eux, ils sont unanimes : en attendant une étude incontestée et incontestable sur les effets sanitaires des ondes, il faut appliquer le principe de précaution.
Ces citoyens recommandent ainsi à la mairie de Paris de débrancher le wi-fi dans les établissements publics, comme les bibliothèques, en utilisant désormais les connexions filaires. Ils appellent aussi à la réduction du nombre d’antennes dans la capitale en évitant leurs implantations sur les toits des bâtiments publics et immeubles sociaux. « Il faudrait que les opérateurs mutualisent leurs installations », explique un membre du panel. La conférence plaide par ailleurs pour un abaissement du seuil d’exposition aux ondes des riverains à 0,6 volt/mètre (contre les 2 volts/mètre fixés aujourd’hui par la charte parisienne). Ils préconisent en outre une meilleure information du public avec des campagnes menées dans les écoles ou des panneaux informatifs et pédagogiques dans les magasins de téléphonie mobile.
La mairie de Paris suivra-t-elle ces recommandations ? Après avoir parié sur la démocratie participative, elle pourra difficilement mettre de côté le rapport des citoyens. « Les réflexions de la conférence citoyenne nourriront le travail que nous mènerons lors de la renégociation de la charte avec les opérateurs de téléphonie mobile à la fin de l’année », avait annoncé la première adjointe, Anne Hidalgo, lors du lancement du processus le 2 mars. Quelles que soient les décisions finales, les associations qui bataillent contre la prolifération des antennes viennent de remporter une victoire : les experts de la société civile se sont rangés à leur avis.
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À lire ce compte-rendu, ça donne l’impression que ces citoyens sont surtout représentatifs de la bêtise ambiante, et du manque de bon sens ! C’est affligeant !
Tout d’abord, sur « l’étude incontestée et incontestable » : ça n’existe tout simplement pas, et ça ne doit surtout pas exister. Il n’y a que dans les dictatures qu’on peut être « incontestée et incontestable ». Dans la réalité, il y aura toujours une incertitude. C’est une des bases fondatrice de la science d’être contestable et de contester.
Ensuite, comment est-ce qu’on peut autant manquer de bon sens ? Demander la « réduction du nombre d’antennes »… alors que c’est exactement le contraire qu’il faut faire ! Il faut vraiment être abruti pour ne pas se rendre compte que : s’il faut éclairer toute une ville avec une seule et unique ampoule, cette ampoule sera extrêmement puissante (et que ceux qui seront à proximité s’en prendront plein la gueule, et que ceux qui seront loin n’auront rien)… alors que si on éclaire cette ville avec tout plein d’ampoules, elle seront de faible puissance et elles « arroseront » que la où c’est nécessaire (et qu’il sera possible de les éteindre plus facilement aussi).
Si on demande l’avis à des abrutis…
Pourquoi il faut toujours que ça soit les incompétents et les abrutis qui prennent des décisions, à chaque fois ?
Parfaitement d’accord avec Ingé ! Manifestement, ces personnes n’ont pas recherché les informations là où elles se trouvent.
Parler du risque que présentent les rayonnements issus de la technologie Wi-Fi en oubliant que le taux d’émission le plus fort en Wi-Fi est 10 fois inférieur à celui d’un téléphone mobile (voir cet article intéressant : http://www.sante-radiofrequences.org/index.php?id=148) relève d’une rare incompétence.
En outre, contrairement au téléphone mobile, l’utilisateur n’utilise pas son émetteur / récepteur collé à l’oreille et bénéficie donc de la dispersion du rayonnement et donc d’une exposition réduite.
Je serai curieux de savoir, parmi les rédacteurs de ce rapport, combien de temps en moyenne chacun d’entre eux passe quotidiennement l’oreille sur 1 téléphone portable…
Un peu des débilos en effet. C’est comme l’histoire du cancéreux au dernier stade qui flippe à cause d’un ongle incarné. Je les imagine en train de défiler bruyamment dans un nuage de pollution, en mangeant des saucisses frelatées, entre des voitures 4×4. ah, ah. vivement qu’on interdise le wifi, tout ira mieux !
c’est une blague ça, n’est pas