Jan 09
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Avis sur le Wi-Fi : un cancérologue censuré à Paris
Le syndicat Supap-FSU dénonce le refus de la ville de Paris d’inviter le Professeur Belpomme au prochain comité d’hygiène et de sécurité (CHS) de la direction des affaires culturelles.
Les réseaux Wi-Fi des bibliothèques de la capitale avaient été rebranchées en novembre 2008 suite à plus d’un an d’indisponibilité.
« Nous voulions déplacer le débat d’un aspect purement technique à un aspect sanitaire. Le syndicat avait mis cette question à l’ordre du jour avec l’intervention du professeur Belpomme mais il a été réfuté par Christophe Girard [adjoint PS chargé du Patrimoine à la Ville de Paris], sous prétexte que ce n’était pas au CHS de se saisir de cette question », raconte Agnès Dutrévis, déléguée Supap-FSU.
« Les mesures d’ondes électromagnétiques ont été faites dans ces établissements et elles sont 80 à 400 fois inférieures aux normes, oppose la Mairie de Paris. Le CHS n’est pas le lieu pour débattre à huis clos de la législation. »
« On a certainement refusé ma présence car on connaît ma position sur le sujet, estime pour sa part le professeur Dominique Belpomme. J’ai examiné ces employés de bibliothèque en consultation, et ils subissent une vraie maladie. » Il ajoute que « les scientifiques ne sont pas du tout écoutés, la santé est bradée pour des enjeux économiques à court terme. Au début, c’était un combat contre les lobbies, mais aujourd’hui c’est politique. Un jour, il y aura un effet boomerang pour les élus. » Et la Mairie de réagir : « Nous allons organiser une conférence citoyenne sur le sujet en février, c’est un moyen de replacer le débat là où il doit être. »
Le syndicat souhaite porteur plainte au tribunal administratif.
Pourtant, plusieurs études (Afsset, …) démontrent une exposition aux ondes très faible par rapport aux normes en vigueur.
via 20mn
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C’est histoires de bibliothèques sont incroyables. Je ne comprends pas l’enjeu pour ces gens là. Considèrent-ils à ce point que l’Internet est un danger pour leur profession ? Veulent-ils une augmentation car le service de la bibliothèque est désormais supérieur et qu’ils risquent d’avoir plus de clients (pardon : d’usagers) ?
Car, à supposer que les mesures soient sérieuses, et je n’en doute pas à première vue, avec ces quantités ils sont moins soumis aux ondes wifi que n’importe qui possédant une freebox ou autre, non ?
Alors si ce combat est celui contre les ondes qui nous entourent, il ne faut pas se tromper de cible sous peine de se ridiculiser.
Le Wifi est particulièrement utile en bibliothèque !
Cordialement
ben, moi aussi je suis septique sur la dangerosité du WIFI,
et c’est vrai que le WIFI dans les bibliothèques est très utile.
J’ai passé pas mal de journée entières dans les bibliothèque Parisienne sans aucun soucis ,
Mais c’est vrai , j’ai eu une seule journée, dans une bibliothèque précise, il m’est arrivé de ressortir avec un mal de crane important .. Et j’ai pensé à cela …
Mais avant de penser à cela, je pense les microbes parisiens sont beaucoup plus dangereux .. En particulier, les bibliothèques sont le refuges (surtout en hiver) de semi-clochard, venant se réchauffer … Et il n’y a pas de mal à cela, il faudrait + de lieux pour eux, au chaud
@ Dominique Belpomme : « J’ai examiné ces employés de bibliothèque en consultation, et ils subissent une vraie maladie. »
Attention, je parle sérieusement, je ne plaisante pas… Aujourd’hui je me retrouve au chômage, et à cause de cela, je subit moi aussi une vraie maladie qui est, à mon avis, exactement la même que les anti-WiFi : crise d’ angoisse, attaque de panique, etc. Alors, est-ce que ces messieurs comptent aussi interdire les licenciements ! Parce que les licenciements, ça ce sont bien des « enjeux économiques à court terme » : bourse, profits, etc. Mais, que je sache, les licenciements n’ont toujours pas été interdits… Alors qu’il y a même des gens qui se suicident à cause du chômage. Et que pouvoir nourrir sa famille, c’est un peu moins futile et un peu plus sérieux que d’être à l’abri des ondes « négatives » du WiFi…
bonjour,
et le principe de precotion, jusqu’a present les fabricants des bornes radio sur le 802.11… n’ont jamais assuré de l’inocuité de leurs appareils:
POURQUOI est ce aux personnes sous l’influence des ondes radios de prouvé ce qu’il leur arrive
Par ailleur, j’ai installé des miliés de points d’accés « cis… » dans les magasijns « carref…. » sans que les salariés aient ete mis au courant au depart tout du moins, et bien 15 jours aprés les installations et mises en routes, quand je me deplacais faire un site survey, les personnels administratifs se plaignaient de mots de tetes, agacements, tensions etc.. cela depuis a peu pret les mises en routes… ( je repete ils ne savait rien des installations faites de nuit)…. et toujours en service.
cela etait ppour tous les magasins que j’ai visité sans exception……
Peut-être que pour un très très faible nombre d’employés il y a une sensibilité particulière… Alors, comme dans toute entreprise, il faut des mesures d’accompagnement social : reclassement dans un service adéquat (c’est énooorme, la mairie de Paris) ou reconnaissance d’une invalidité et licenciement pour raisons médicales… La bibliothèque de l’an 2000 doit avoir le wifi… Si d’aucuns ne le supportent pas il faut les accompagner socialement mais pas pénaliser le public
De plus dans les bibliothèques parisiennes que je fréquente aussi le samedi lors de mes séjours parisiens, il y a quelque chose qui fait parfois vraiment mal à la tête : un éclairage inadapté, fait plutôt pour quelqu’un qui se penche sur un livre et pas pour quelqu’un qui se tient perpendiculairement à un écran… La pire, pour moi, de ce point de vue, est la bibliothèque près du RER Port Royal (qui par ailleurs offre des prises électriques, ce qui est très bien)
Cela aurait été l’occasion de faire des test avec des placebos!
Mettre en route les bornes (led) sans radio activée, et voir si la réaction est psychologique ou physique !