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Le Wi-Fi en crise dans les bibliothèques parisiennes

Un employé de la bibliothèque Sainte-Geneviève (Paris Vème) a fait valoir son « droit de retrait » à la suite de « violents symptômes » dûs selon lui par le réseau Wi-Fi installé dans les locaux. Cet employé refuse de reprendre le travail tant qu’aucune mesure de l’intensité des radiations n’est effectuée.

Dèja, la bibliothèque avait débranché une borne Wi-Fi et déplacé deux autres. Le comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT) de Sainte-Geneviève devrait être consulté le mois prochain et les ondes bientôt mesurées.

« Je suis très surpris. Cette personne ne nous avait jamais signalé de quelconques malaises », indique Yves Peyré, le directeur de la bibliothèque concernée. « Nous sommes confrontés à un vrai dilemme, confie le directeur. D’un côté certains employés se disent inquiets. De l’autre, nos usagers nous demandent de développer le wi-fi. »

Plusieurs bibliothèques parisiennes avaient déconnecté leur bornes Wi-Fi fin 2007 suite aux plaintes de leurs employés de maux de têtes ou de malaises divers.

via Le Parisien

Catégorie : Santé

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Aucun commentaire sur “Le Wi-Fi en crise dans les bibliothèques parisiennes”

  1. artumaladulphe, le 14 mai 2008 à 11:03 a dit:

    on rigole bien de ces « violents symptômes » qui le sont d’autre chose sans doute, quoi que sans doute biens réels. C’est curieux comme ces gens ultra sensibles aux ondes les plus fines ne font pas des syncopes dans la rue en absorbant des paquets de gaz toxiques émis par la circulation automobile, ou bien ne meurent pas sur place en passant près d’une antenne GSM, sans compter le risque de faire une crise cardiaque en voyant un médecin qui sait toutes les maladies qu’on peut avoir en étant en bonne santé.
    Arrêter le wifi par ‘principe de précaution’ reviendrait à interdire la distribution de toute molécule active comme les médicaments, si l’on s’en tenait à lecture des effets secondaires. Pourquoi laisser les poisons en circulation si ce sont des poisons ? La réponse c’est que la plupart des effets secondaires ne sont pas observés scientifiquement, ils sont établis avec des personnes qui prétendent à ces symptômes, quelle qu’en soit la cause. Donc: si en allumant une borne wifi quelqu’un se jette par la fenêtre, le journal dira que le wifi provoque la défenestration. Tant qu’on s’en tiendra à la lecture du journal, il y aura toujours des soucoupes volantes qui viennent régulièrement avec armes et bagages pour violer femmes et enfants….


  2. steph, le 14 mai 2008 à 12:08 a dit:

    Et c’est reparti pour un tour de psychose!


  3. Gourmet, le 14 mai 2008 à 16:14 a dit:

    @artumaladulphe : je ne suis pas entièrement d’accord.
    Les personnes électrosensibles existent et leurs « symptômes » diffèrent selon la bande de fréquence utilisée. A ma connaissance aucune étude n’a eu lieu sur le sujet donc personne ne sait à quoi cela est dû (des paillettes dans le cerveau ?).
    La technologie WiFi étant bien plus de proximité que le GSM et donc bien pluis économique il est encore possible de râler lorsque l’on pressent quelque chose que ce soit avéré ouu ne chimère.
    Des phénomènes identiques ont bien eu lieu avec le GSM et pas qu’avec des humains :
    – des vaches dans le limousin devinrent malades (difficultés pour manger, baisse de production de lait) suite à l’installation d’un relais Itinéris à proximité de l’exploitation
    – des poules devinrent folles dans les mêmes circonstances mais pas au même endroit (l’exploitante vint se plaindre directement devant les sénateurs).
    Mais dans ces cas là, étant donné les enjeux (des milliards d’euros), forcément, le droit de retrait en prend un sacré coup sur la tête et le dénigrement du lobby des opérateurs de téléphonie mobile fonctionne à plein régime.
    Du reste, au moins à Lyon, la munipalité a fait déplacer les relais situés à proximité des écoles.

    Enfin, contrairement à ce que certains promoteurs de la technologie clament ( Jérôme Bonaldi en l’occurrence), les personnes osant déclarer que ces technologies leur font mal ne leur sont pas opposés mais souhaitent simplement ne plus la « ressentir » et la vivre davantage comme un confort que comme une gêne.
    Augmenter le nombre de bornes permettant de réduire la puissance d’émission individuelle est ainsi une solution pertinente. Cela vaut surtout pour les relais GSM/DCS/UMTS.
    Ah ben mais oui, le déploiement coute, partant, plus cher et l’actionnaire ne va pas être content.
    L’actionnaire préfère que l’on mette en péril la santé de ses contemporains plutôt que menacer son portefeuille.
    Pourtant, dans les temps qui courent, le bien-être de ses concitoyens n’a pas de prix et c’est un bien DURABLE.
    N’est-ce pas ?
    db


  4. dlxstephane, le 14 mai 2008 à 21:09 a dit:

    Ils suffit de mettre plein de cactus dans les bibliothèques. Comme cela absorbe les ondes …


  5. Il y a probablement moins d’ondes wifi dans une bibliothèque où des bornes sont installées que dans de nombreux endroits en ville (dans la rue, chez soi…), où de nombreux habitants ont leur propre borne. Concernant les employés victimes soi-disant de symptômes, si des mesures sont faites dans les bibliothèques, il serait judicieux de faire également des mesures chez eux et de comparer…


  6. Migraine, le 15 mai 2008 à 9:45 a dit:

    Et les livres aussi, ça donne mal à la tête (enfin certains livres, pas tous). C’est pas pour ça qu’on les interdit ou qu’on les supprime… Surtout en ce moment, il y a pas mal de navets. Vous êtes sûr que c’est pas les livres plutôt ?


  7. Il y a pas mal de bornes dans les entreprises aussi, en tout cas il y en a chez mon employeur ainsi que chez nos voisins. Mais bon au boulot, y a déjà plein de choses qui me donnent violemment mal au crâne, impossible de dire si ça vient du Wifi 🙂


  8. artumaladulphe, le 16 mai 2008 à 11:37 a dit:

    @gourmet. Ok, admettons qu’il y ait des personnes électrosensibles car s’il y a une différence entre les ondes « naturelles » et les ondes en question alors on peut supposer qu’il ne peut pas ne pas y avoir une sorte d’effet mais on peut cependant douter que cet effet soit perceptible immédiatement. Si c’était le cas la proportion de gens qui disent ressentir ce symptôme serait bien supérieure, compte tenu du bombardement permanent dont tout le monde est l’objet dans les villes. Ou alors il faudrait croire que un millionième de la population naitrait avec une antenne perso dans le cerveau… On soupçonne naturellement la psychose dans ce cas. Si aucune étude n’a lieu sur les effets à courts terme c’est probablement pas à cause d’un complot mercantile international….

    En revanche, si nous parlons des effets à long terme là effectivement c’est une question politique. Pour bien faire il aurait fallu attendre les années 2000, soit 3 générations ou 4 à faire écouter france musique à des souris pour valider l’usage de la radio cher l’homme. Il semble qu’il y ait des problèmes de santé publique 10000 fois plus sérieux. Ou disons que nous avons 10000 fois plus de chance de mourir en raison de la pollution dans les aliments que dans les ondes….


  9. Le « Syndrome du micro-ondes » est connu et très bien décrit dans la littérature scientifique, depuis les années 1950. Les ondes électromagnétiques pulsées utilisées par la téléphonie mobile ont des propriétés CMR (cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques). Elles affectent les systèmes neurologique, endocrinien et immunitaire. A partir de là, la panoplie de maux est si large qu’il est vrai que les personnes ne font pas forcément l’association entre les symptômes ressentis et une exposition à la pollution électromagnétique.
    Dans son Guide à l’usage du Médecin du travail, l’INRS décrit parfaitement ces symptômes, observés lors d’une exposition faible (en-dessous des seuils réglementaires), mais chronique : maux de tête, vertiges, problèmes cardiaques, fatigue chronique, fibromyalgie, douleurs musculaires, tendance dépressive…
    Pour information, les allemands et les anglais ont sacrément reculé sur le WIFI en « informant » largement afin d’inciter les gens à préférer les liaisons filaires. La fréquence du WIFI es très proche de la fréquence de résonance de la molécule d’eau (effet micro-ondes).
    Alors, en France, on ne peut qu’espérer que le « miracle » de Tchernobyl se reproduise à nouveau…


  10. Lucienne G., le 17 mai 2008 à 12:35 a dit:

    @ Harpe Chevreuse :
    Je prends des médicaments, qui ont exactement les mêmes effets secondaires que vous décrivez. Vous me conseillez donc d’arrêter de prendre mes médicaments alors ? Je vais arrêter de prendre ces saloperies de médicaments… de toute façon j’en avais déjà envie avant (d’arrêter les médicaments). De toute façon, c’est de la cochonnerie les médicaments, la chimie et tout ces trucs…


  11. Sylvain, le 20 mai 2008 à 2:19 a dit:

    Il faudrait arrêter l’activité humaine, tout simplement.

    si le WiFi est réellement dangereux … alors là, on n’est pas dans la mouise ! car c’est bien le plus faible des rayonnements de proximité, autorisé même dans les avions de ligne!.

    au fait, ça fait bien 20 ou 25 ans qu’il existe des lentilles de Fresnels , vous savez, les petits détecteurs d’approche qui allument le spot halogène de votre garage, qui ouvrent les portes vitrées de votre magasin…
    ces lentilles de fresnel sont en 2,4Ghz et entre 10 et 50 mW

    qui s’en est plaint ?


  12. steph, le 20 mai 2008 à 16:44 a dit:

    Il me semble que lorsque l’électricité s’est généralisée dans les foyers, certains mouvements ont protesté car elle était « nocive pour la santé »!! Et ça date du début du siècle dernier!!!

    En gros, les gens qui hurlent au scandale et au complot ne sont pas prêts à accepter les aléas de la science…
    Pourtant, vous utilisez bien la télé, la radio,…

    Accepter le progrès, ses avantages mais aussi ses inconvénients, c’est accepter qu’on ne connait pas tout aujourd’hui et que la science découvre petit à petit. C’est tout.

    Alors scientifiquement, aujourd’hui, il n’a pas (encore?) été prouvé d’effet nocif sur la santé des ondes wifi.
    Il faut militer pour que les tests soient menés, pas pour que le wifi soit interdit à cause de ce principe de précaution utilisé à tort et à travers…

    Sinon, on a des ancêtres qui s’en sortaient très bien sans électricité et sans WIFI… Enfin fallait faire gaffe aux passage des mammouths…


  13. louis saint-just, le 23 mai 2008 à 12:28 a dit:

    Un peu de lecture scientifique, pour la personne qui met en avant les données de l’INRS :

    « Effets à long terme :
    A ce jour, il n’existe aucune preuve scientifique concernant des effets à long terme dus à une exposition faible mais régulière. »

    Référence : http://www.inrs.fr, dossier web : « Les champs électromagnétiques », mise à jour du 15/02/2008.


  14. JFC, le 25 mai 2008 à 1:06 a dit:

    à artumaladulphe :
    Bonjour
    Il existe bien des études sur l’électrosensibilité notamment celles réalisées par l’OMS qui s’est penché sur la question avec des expériences menées en aveugle et non à partir de témoignages invérifiables. Il a été impossible aux personnes se disant « électrosensibles » de dire si une source d’émission était activée ou pas lors des essais.

    L’électrosensibilité est une phobie. Il serait plus approprié d’appeler ca « électrophobie ».

    Ce trouble peut aller jusqu’à provoquer par effet NOCEBO un certain nombres de pathologies tout à fait réélles jusqu’à être handicapantes. Voire dans certains cas limite, relever de l’internement psychiatrique comme par exemple l’a montré le recent reportage de « C dans l’air » sur ARTE avec le cas de ce suédois qui vit au fond de la forêt et possède une sorte de scaphandre anti-ondes.

    Il semble que dans cette affaire « d’électrosensibilité », et par respect pour les malades, le corps médical évite d’employer ouvertement le terme « d’hysterie collective « .

    Le problème n’est absolument pas nouveau et s’apparente à un trouble bien connu des psychiatres celui du « SYNDROME DU BATIMENT MALSAIN ».

    JFC


  15. harpechevreuse, le 10 juin 2008 à 16:26 a dit:

    A louis saint just

    Je vous renvoie au guide du médecin du travail de l’INRS. Les effets d’une exposition faible (en-dessous des normes réglementaires) mais chronique sont très bien décrits.
    Pour les preuves scientifiques dont vous parlez, je vous renvoie également à la lecture du RAPPORT BIOINITIATIVE (août 2007), une métaanalyse de 2000 études scientifiques traitant de cette question. Ce rapport parle de PREUVES de la toxicité des ondes électromagnétiques pulsées utilisées par les technologies sans fil en général. IL émane de scientifiques internationaux indépendants dont la légitimité est incontestable.
    Pour mémoire, la fréquence du 1800 MHz a été abandonnée par l’armée (avant d’être reprise par les industriels des télécoms) car des pathologies ont été observées chez les militaires exposés.
    Enfin, quelques questions de bons sens :
    – pourquoi les seuils d’exposition sont-ils de 0,6 V/m en Autriche, en Toscane, à Valence, alors qu’ils sont de 61 V/m (pour l’UMTS) en France?
    – pourquoi beaucoup de pays ont-il établi des périmètres d’exclusion autour des lieux sensibles (écoles, hôpitaux, crèches) : en Finlande par exemple, on n’implante aucune antenne relai à moins de 500 mètres d’une école?
    – pourquoi en Israël interdit-on depuis novembre 2007 l’implantation d’antennes relais sur les immeubles à usage d’habitation?
    Il est vrai qu’en France, on sait arrêter les nuages à nos frontières. Dormons tranquille. On veille sur nous…


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