Déc 07
7
Début des tests du Wi-Fi dans les TGV Est
L’AFP nous signale que la SNCF débute son expérimentation Wi-Fi aujourd’hui sur les TGV Est pendant 6 mois.
« Une première rame à destination de Strasbourg équipée de l’internet à bord sera mise en circulation vendredi, suivie début janvier par deux autres rames, dont l’une à destination de l’Allemagne. »
Les tests coûteront la bagatelle de 20 millions d’euros.
A terme, 52 TGV seront équipés d’ici à 2010. La dernière phase prévoit la mise en place d’un portail de services sur l’ensemble du parc TGV (soit 400 rames).
Le service sera gratuit pendant l’expérimentation, puis coûtera entre 2 et 3 euros l’heure, et permettra la connexion en simultanée de 50 personnes.
Surfer sans fil dans les trains n’est pas nouveau, grâce aux clés 3G proposé par certains opérateurs (SFR, …). La SNCF aurait-elle un train de retard ? D’autant plus que NS, compagnie ferroviaire hollandais, a décidé d’interrompre ses expérimentations de l’accès à Internet sans fil à bord de ses trains. En effet, NS a conclu que le service leur coûtait trop cher et le modèle économique (basé sur la publicité) ne suffirait pas.
Connexion By Boeing, proposant l’accès à Internet dans les avions, avait connu un échec, et avait arrêté son service fin 2006.
Les contraintes techniques sont peut-être trop grandes pour proposer un service à bas prix à tous les voyageurs aériens ou ferroviaires ?
via Metro
A lire également
Continuez votre lecture sur des sujets similaires en consultant les articles suivants :

« 2 et 3 euros l’heure » ? C’est pas cher comparé aux hotspots dans les hotels qui ne sont pas aussi complexes à mettre en place !
Peut-être que la bande passante est beaucoup plus limitée. Si on partage de la 3G avec 50 personnes, ca fait un peu short ! Et comme le Wimax n’est pas autorisé en mobile… A moins que ca soit du CPL sur les catenaires ? 🙂
« Surfer sans fil dans les trains n’est pas nouveau, grâce aux clés 3G proposé par certains opérateurs (SFR, …). » : j’ai testé la 3G dans le TGV-Est et c’est loin d’être constant. La ligne TGV est un peu perdue dans la campagne et je ne sais pas si les opérateurs couvrent bien cette zone (test chez Orange, une petite start-up des télécoms… :).
Frédéric
A quand des zones « sans wifi » et « sans téléphone portable »? Moi, maman de 3 enfants en bas âge, je le demande à nos politiques…. Je ne veux pas que mes enfants subissent cette pollution électromagnétique excessive. Je refuse qu’ils servent de COBAYES!
Cet outil de communication, tel qu’il est utilisé devient un frein à la communication, au respect. Les gens ont leur outil « greffé » en permanence, ils s’expriment sans respect pour les personnes ou enfants qui peuvent se trouver à côté…..
L’intimité, le respect, la politesse, sont-ils des mots voués à disparaître? Vers quelle société est-on en train de dériver?
A-t-on besoin d’être « connecté » en permanence? Les publicitaires, les opérateurs, eux y ont un intérêt certain… Mais, nous, les utilisateurs, est-ce une nécessité de voir, au détriment de notre santé, le réseau s’étendre aux TGV, aux métros, aux kiosques, aux gares, aux aéroports. A-t-on pensé au Mont Blanc? A l’éverest? Aurons nous du réseau si on s’y trouve? Sans pour autant jeter son téléphone, restons raisonnables et modérés! Du simple bon sens!
Je crois que l’homme devrait s’arrêter un peu, réfléchir au lieu de consommer sans modération…
Alors que les bibliothèques de Paris obtiennent un moratoire pour l’utilisation du WiFi qui semble poser des problèmes sanitaires (même si tout est démontré par a+b sur les dangers concerant la santé, restons dans l’hypocrisie ambiante du conditionnel et des mots de précaution …), alors que les allemands recommandent à leur citoyen de revenir au système filaire, la SNCF est fière d’annoncer cette même semaine qu’elle installe à grand frais un réseau Wi Fi dans les TGV. (Tous GiVrés) ?
J’ai comme l’impression qu’il y en a qui ne lisent pas bien la presse et qui ont raté des cours d’anglais à l’école pour ne pas s’informer ailleurs !!!
Enfin… nous les électrosensibles, on avait déjà du mal à rester dans un TGV, maintenant, ce sera carrément banni comme moyen de transport ! Cool !J’apprécie vraiment d’être exclue contre mon gré ! C’est ce qui s’appelle de la démocratie ! Oups, j’ai du dire une bêtise …
Comme toutes les minorités les électrosensibles mettront bien 50 ans avant d’être reconnus.
Comme tant de gens anonymes ou chercheurs qui ont pressenti les dégâts avant tous les autres (« Et pourtant elle tourne » et plus récement, le scandale du sang contaminé, le scandale de l’amiante, le moteur qui tourne à l’eau (en 1974 !), etc, etc.) vous êtes partis pour des années de galère avant votre reconnaissance.
Seule échappatoire : RASSEMBLEZ-VOUS !
Vous avez désormais les moyens techniques de le faire à un prix ridicule (par rapport à vos parents) : sites, blogs, espaces communautaires.
Si vous ne le faites pas, vous resterez ainsi que vos enfants la risée des personnes (et personnalités) bien pensantes de tous bords et toutes générations qui considèrent que des gens comme vous sont un frein au progès, sont rétrogrades voire primitifs et empêchent les autres de profiter pleinement des avancées de la science (sic).
C’est en gros le discours qu’a tenu l’intervenant pseudo-scientifque de France Télévisions en la personne de Jérôme Bonaldi sur le sujet des effets consécutifs aux rayonnements issus des téléphones mobiles et autres bornes-relais.
D’autant que dans une boîte à conserve comme un TGV je vous dis pas la densité énergétique moyenne que l’on doit récupérer : rebonds, réflexions, cavités sont légion.
Tout cela doit contribuer à augmenter sensiblement la norme (la valeur) locale des champs (électriques et magnétiques).
db
pour Blas: les cavités, les rebonds n’emplifient pas les ondes électromagnetiques …
Bonjour,
Effectivement le WiFi dans le TGV ne sera pas donné et difficile d’un point de vue technique (vibration, perturbation du signal radio…). Par contre, allez reprendre l’exemple des bibliothèques sur Paris où les AP sont démontés… Il faudrait d’abord que les victimes des ondes arrêtent leurs GSM qui sont nettement plus nocifs que le WiFi !!
Ensuite, c’est à mon sens une bonne idée si le voyageur est près à payer un surcoût sur son billet de TGV, il pourra travailler en mobilité !
Sinon il y a toujours la solution d’utiliser le PC en mode déconnecté puis de synchroniser sur les presque 50 hotsopts une fois arrivé en gare…
Pour Marc,
Je n’ai pas parlé d’amplification mais d’augmentation de la valeur (en fait de la norme des vecteurs) locale des champs E et B.
Autrement dit je parlais de concentration à l’instar de l’action d’une antenne à gain positif (en échelle logarithmique) ou > 1 (en échelle arithmétique).
Une antenne, en émission, n’amplifie PAS : elle concentre.
Les cavités, dans les hautes fréquences sont utilisés pour fabriquer des antennes justement, entre autres (cavité de Fabry-Perot).
Les réflexions sont utilisées également pour fabriquer des antennes (exemple de l’antenne parabolique).
db
Pour Maxime
Il n’est pas dit que le GSM soit plus nocif que le WiFi … localement.
C’est une question de valeurs et de diffusion.
Question de valeurs
================
Les champs engendrés par les différents sous-normes de GSM (GSM 900, DCS 1800, UMTS 2100) sont clairement plus intenses que tout ce qu’on peut trouver de non-expérimental en WiFi : c’est 200 fois plus au minimum.
Mais comme la valeur des champs varie comme l’inverse de la carré de la distance on peut très bien se retrouver dans une situation pas rare du tout où le champ engendré par l’AP WiFi est supérieur, localement, au champ engendré par les différentes bornes GSM avoisinantes (et je considère là la somme de TOUS les champs engendrés (*) par l’ensemble des bornes GSM alentours, toutes technos confondues).
Ensuite, il y a une question de la longueur d’onde utilisée. Le 2,4 GHz est proche de la longueur d’onde de résonance de la molécule d’eau. Est-ce à dire que son influence est bien supérieure à celle des longueur supérieures utilisées par les différentes technos du GSM ? Auquel cas il faudrait appliquer un coeff d’altération du coeff. d’exposition afin de tenter de modéliser l’influence comparative des différentes technos sur le corps (et sur les différentes parties du corps).
Quoi qu’il en soit, certaines personnes sont plus radiosensibles que d’autres et pas toutes à la même longueur d’onde.
Cela forcément doit s’expliquer d’un point de vue médical (distance moyenne entre particules ferreuses ou entrée en résonance de certaines molécules chimiques dans le cerveau ou quelque chose comme ça) je n’ai pas creusé la question.
Question de diffusion
=================
Jusqu’en 2002, la diffusion du WiFi était confidentielle, les seules personnes exposées l’étaient, à une quasi majorité, de leur plein gré.
Dorénavant, le nombre d’AP dans une ville et même un immeuble est tel, que la densité énergétique du WiFi a été multipliée par l’infini (de zéro à quelque chose) en quelques années et que nous subissons, désormais, à l’instar de la téléphonie mobile, l’influence des AP des voisins qui, la plupart du temps, ne peuvent rien y faire (ils ne savent même pas désactiver l’AP intégré à leur « box » et reportent la manip sur leur fournisseur).
Pour ma part j’ai désactivé l’AP intégré à la Free (en ôtant, en plus, les antennes) mais je capte très bien plus d’une dizaine d’autres AP. Pour moi, je ne me fais pas de soucis mais quid pour mes enfants en bas âge dont la calotte crânienne est plus transparente.
db
(*) En fonction de la distance, les différents champs se trouvent déphasés et, globalement, certains peuvent même s’annuler mais, étant donné les longueurs d’onde utilisées (quelques cm) il y a toujours une portion du corps exposée à la valeur efficace et globalement, au niveau de l’exposition, les valeurs efficaces s’ajoutent.
Si on ajoute le fait, comme en radioactivité, que le coeff d’exposition varie selon les zones du corps en question (sensibilité plus importante au niveau du cerveau et des gonades) les niveaux d’exposition sont bien supérieurs aux niveaux effectivement mesurés.