Juil 07
30
Le WiMAX reste long à se mettre en place en France. Alors que certains opérateurs ont divorcé le mois dernier (APRR et Altitude), d’autres sont en train de tester leurs fournisseurs, comme actuellement Bolloré telecom sur du matériel Samsung. Deux antennes ont été installées en petite couronne de Paris, couvrant quelques km².
Stéphane Couturier, directeur Business Development Telecom de Samsung Electronics précise : « Nous sommes fournisseur de la solution de bout en bout, de l’équipement réseau au mobile (device) et au modem WiMAX ». Samsung propose du reste une offre intégrale (cartes PCMCIA, modems, antennes…) en technologie 3,5GHz qui permet une couverture en zone urbaine proche de celle de l’UMTS.
À noter que le récent site web de Bolloré telecom regorge d’offres d’emploi (administrateurs réseaux, développeurs, ingénieurs radio, chargés d’affaire) qui peuvent donner une idée de la future offre de l’opérateur.

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Juil 07
29
L’opérateur national France CitéVision a retenu Alcatel-Lucent pour déployer son nouveau réseau tout-optique FTTU (fibre jusqu’à l’utilisateur). C’est ce qu’on apprend sur le site officiel du géant franco-américain. Imitant l’opérateur historique, France CitéVision opte pour une solution du type GPON. Cette technologie, un des standards du constructeur, est la plus économique à déployer, elle se base sur la mutualisation des débits et une infrastructure totalement passive entre le backbone opérateur et le modem client (voir schéma ci-dessous). La plate-forme choisie, le Alcatel-Lucent 7342 ISAM FTTU, permettra de fournir du très haut débit, des services triple play comme la télévision haute définition ou encore la Video On Demand.
Les premiers déploiements se feront sur la ville d’Amiens au troisième trimestre 2007.
Via Alcatel-Lucent

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Juil 07
27
La Commission Européenne souhaite abolir une directive datant de 1987 qui imposait l’utilisation des bandes de fréquences entre 900 et 1800 MHz pour les téléphones GSM, sans pour autant remettre en cause le fonctionnement des services GSM dans l’UE.
En effet, les nouvelles générations de technologies sans fil aimeraient bien profiter de ces fréquences. Plus une fréquence est faible, plus le signal porte loin, et donc moins il y a besoin de stations pour couvrir une zone. Cela permettrait typiquement de couvrir plus facilement les zones rurales.
« Le spectre radioélectrique est une ressource économique essentielle qui doit être gérée d’une manière appropriée à l’échelon européen afin de libérer le potentiel de notre secteur des télécoms », a déclaré Mme Viviane Reding, membre de la Commission chargée de la société de l’information et des médias. « Par conséquent, nous devons faire disparaître les entraves réglementaires qui existent dans l’UE et faciliter le déploiement des communications mobiles en permettant aux nouvelles technologies d’utiliser les mêmes bandes de fréquence que les technologies existantes. Cette proposition va dans le sens d’une approche plus souple et basée sur le marché pour la gestion du spectre en Europe. Elle augmentera la concurrence en matière d’utilisation des bandes de fréquence et permettra aux citoyens européens d’accéder plus facilement aux services multimédia. »
La commission prédit que l’accès aux fréquences basses permettra aux opérateurs de réduire de 40 % leurs coûts de déploiement sur les cinq prochaines années.
A l’époque, la directive de 1987 permettait aux opérateurs de déployer au moindre coût le GSM rapidement. Maintenant dépassé, la commission souhaite permettre aux nouvelles technologies de prendre le relais.
Il reste toutefois aux ministères de l’Industrie de chaque pays et au Parlement Européen de voter en faveur de la nouvelle loi. La commission prévoit sa mise en application dès la fin de l’année 2007.
Chaque pays européen a en général son propre régulateur qui décide qui a droit à quelles fréquences. Le but de la commission est d’harmoniser tout cela au niveau européen. La gestion du spectre de fréquences est très importante, car la denrée est rare et utilisée dans de nombreux domaines, comme les transports, la sécurité ou la protection de l’environnement.
via la Commission

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Juil 07
26
Nous avons testé les équipements CPL DEVOLO dLAN 200 AV pour évaluer leurs performances sur un réseau électrique domestique classique en terme de flux TCP et UDP (flux de données représentatifs des applications IP proposées par les offres triple-play des FAI telles que surf Internet, VoIP ou Vidéo Streaming). Pour cela nous avons utilisé le protocole représenté par la figure ci-dessus ou les boîtiers CPL sont branchés sur une multiprise non protégée et derrière chaque boîtier CPL sont connectés en Ethernet, deux PC avec les applications serveur et client nécessaires à l’évaluation des débits pratiques constatés. Pour ces tests nous avons donc utilisé un outil de stressing IP classique (IPerf) pour mesurer les performances en comparaison des débits théoriques annoncés (débits classiquement annoncés au niveau de la couche MAC alors que l’utilisateur voit le débit de la couche IP ou TCP/UDP). Les résultats des tests donnent donc (la multiprise est équivalente à une atténuation physique de 30dB) avec un transfert de fichier de 100Mo : Débit (TCP) = 45Mbits/ et Débit (UDP) = 75Mbits/s. Si nous remplaçons la multiprise par une rallonge électrique de 100m pour simuler une plus grande longueur de câble électrique, nous constatons les débits suivants avec le même transfert de fichier de 100Mo : Débit (TCP) = 40Mbits/ et Débit (UDP) = 60Mbits/s. Conclusion : ces tests nous montrent que les équipements CPL de la génération 200Mbits/s (au standard HomePlug AV) permettent plusieurs flux IP très haut débit simultanés (2 ou 3 flux vidéo HD par exemple provenant d’une Internet-box diffusant une chaîne de télévision ADSL).

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Juil 07
26
Nos confrères de Clubic viennent de publier un comparatif fort pertinent sur les nouvelles offres d’accès au très haut débit et les technologies utilisées par les opérateurs.
Au programme, quatre fournisseurs d’accès se sont lancés dans la course aux mégabits avec des choix plus ou moins contestables :
- Orange qui bénéficie de l’expérience du génie civil a opté pour la technologie GPON qui se base sur un réseau tout optique (FTTH) mutualisé (vous partagez votre bande passante avec 63 autres personnes au maximum). Pour 44€90 par mois (engagement de 12 mois), vous pouvez disposer de 100Mb/s en réception et 10Mb/s en émission (Paris et grandes villes).
- Neuf Cegetel propose un déploiement à double visage. Du FTTB (fiber to the building) à 29€90 à Paris et du FTTH à 34€90 à Pau. La facilité de déploiement du FTTB lui permet de devancer l’opérateur historique dans la capitale en terme de nombres de raccordés (13 000 clients). Les débits annoncés sont de 50Mb/s à partager entre download et upload.
- Numericable fort de son réseau existant se lance aussi dans le FTTB. L’opérateur câble compte utiliser le cablage existant dans les immeubles pour réduire les coûts. L’équipement actif sera placé dans le local technique de l’immeuble. Le débit est annoncé à 100Mb/s en download, 5Mb/s en upload mais une limitation d’échange de données est fixée à 50Go/mois. L’abonnement est de 10€ supplémentaire par rapport aux pack classiques Numericable.
- Free joue la carte de l’insolence, contrairement aux trois premiers, il ne dispose d’aucun atout dans sa manche en terme d’infrastructures mais compte bien investir plus d’un milliard d’euros pour rattraper et surpasser ses concurrents. La technologie inédite utilisée par Free est du point à point optique (pas de mutualisation de débit jusqu’au Nœud de Raccordement Optique). Comptez 29.90€ pour 50Mbit/s (débit minimum).
Via Clubic

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