Par Thomas

La course vers les licences WiMAX a franchi une étape aujourd’hui, avec l’échéance de 17 heures en ce vendredi 6 janvier pour le dépôt des demandes d’autorisations par les candidats intéressés.

Ainsi, les sociétés ou collectivités intéressées par l’exploitation du WiMAX dans les régions françaises avaient déjà déposé une lettre d’intention en octobre auprès de l’ARCEP. Ils étaient 175 acteurs, dont 67 étaient des collectivités territoriales (conseils généraux, conseils régionaux, communauté d’agglomérations, …) et 76 des opérateurs (Free, France Télécom, Neuf Cégétel, …).

Pour la remise des demandes d’autorisations, des alliances se sont formées. La prochaine étape, le 4 février 2006, verra le dépôt des dossiers de candidatures, dernière ligne droite avant l’attribution de deux licences par région aux acteurs concernées.

Source : Arcep

Mise à jour : 12 conseils régionaux (Alsace, Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Bretagne, Centre, Corse, Franche-Comté, Haute-Normandie, Picardie, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes) ainsi qu’un regroupement de collectivités territoriales (3 départements de la Lorraine, le conseil général des Vosges et la communauté d’agglomération du Grand Nancy) ont déposé des demandes d’autorisation, malgré leur désaccord avec le processus d’attribution des licences WiMAX.

En effet, les collectivités territoriales agissent dans une logique d’établissement de service public local de télécommunications alors que les candidats privés sont dans une logique de marché.

Elles constatent en revanche la non pertinence du critère prix à leurs yeux. Les collectivités n’ont pas à payer à l’Etat le droit de desservir en haut débit leurs territoires les plus défavorisés, alors même que l’Etat se désengage financièrement de ce domaine. Toute somme payée à l’Etat serait d’ailleurs retirée des budgets des projets haut débit, avec une incidence négative directe sur la couverture ou les prix d’accès. Ainsi, en accord avec les Départements, les Régions présenteront dans leurs dossiers de candidature à la procédure de sélection une offre financière à un euro symbolique.

Cela ne les empêche pas de déposer leurs candidatures afin de réduire la fracture numérique

Source : Artesi

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