Juin 05
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Pourquoi il ne faut pas acheter du matériel MIMO
Le MIMO pipo ?
Selon Matthew Fordahl, journaliste à SFGate, le MIMO (Multiple Input-Multiple Output) est une technologie qui aura du succès, mais pas avant une certification officielle de l’IEEE de la norme 802.11n (pas prévu avant fin 2006 au mieux) auquelle est rattaché le MIMO.
Avec le MIMO, il sera possible de transmettre à travers les airs plus loin et plus vite nos données multimédias.
Mais certains constructeurs n’ont pas attendu la certification du MIMO pour proposer du matériel basé sur leur technologie propriétaire ressemblant plus ou moins à la version finale du MIMO.
Le matériel pré-MIMO ou pré-802.11n est déjà vendu chez tous vos fournisseurs officiels.
L’analyste Ken Dulaney de Gartner assure que les clients s’y perdent avec cette profusion de technologies sans fil.
Entre temps, la lutte fait rage chez les constructeurs qui considèrent que le matériel MIMO de leurs rivaux n’est pas compatible avec le leur, interfère avec les réseaux sans fil existants ou ne respecte aucune norme-en-devenir.
Utilisée par Linksys et Belkin, la version MIMO d’Airgo Networks, startup de Palo Alto qui a survécu à l’explosion de bulle Internet, exploite 3 antennes pour transmettre des données sur un seul canal, alors que ses concurrents (Atheros Communications et Video54) utilisent plusieurs canaux ou des algorithmes logicielles (d’où des interférences avec des réseaux sans fil voisins).
Les puces d’Atheros Communications sont implantées dans le matériel de chez D-Link.
Netgear utilise dans son matériel pour particuliers les puces de Video54 et de Atheros Communications sous le nom commercial RangeMax. Pour ses produits professionnels, Netgear utilise les puces d’Airgo Networks.
Vous me suivez jusque-là ?
Malheureusement, les produits RangeMax utilisent plusieurs canaux simultanément dans leur version la plus rapide, produisant incontestablement des problèmes d’interférences sur les réseaux sans fil. Avec les puces d’Airgo, au moins, un seul canal est utilisé, réduisant fortement ces interférences (nommée « True MIMO » par l’entreprise).
De plus, les « imposteurs » sont limités par la barrière de 108 Mbits théoriques (ils tournent en pratique à 50 Mbit/s), alors que les puces « True MIMO » d’Airgo pourront atteindre des vitesses beaucoup plus importantes.
Le conseil que vous donne Dulaney de Gartner est d’attendre la certification officielle du 802.11n.
Source : SFGate
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