7 commentaires sur “Du mesh en Picardie”

1. Thomas Gassilloud, le 13 avril 2005 à 18:34 a dit:

   Il faut quand meme se dire que la campagne, c’est aussi des zones de moyennes densité… ou le mesh est envisageable, c’est d’ailleurs ce que prouve actuellement Viviers Wifi 🙂

   Nous l’envisageons aussi a Pomeys avec un lotissement qui regroupe déja une douzaine de foyers connectés, pour l’instant en mode infrastructure

   Donc, le mesh c’est aussi possible à la campagne

   
   
2. Jeremy lacroix, le 13 avril 2005 à 21:05 a dit:

   Dommage que l’info n’en dise pas plus. Ca ressemble a de la pub virale.
   Il serait interessant de connaitre comment Luceor deploie du OLSR, (wrt, routeur proprio ?). Combien de personne vont-elles etre connectees/concenrnes/impactees ?

   Ca ressemble quand meme fort à une annonce marketing ils n’en parlent meme pas sur leur site…..

   Meme si Gabriel Dib est un bon communicant, il n’en reste pas moins qu’on ne connait pas la taille du prj, ni le type de reseau de collecte…;

   Enfin moi aussi je peux dire que depuis un an on deploie du mesh dans des communes dans le centre de la france…
   si ça fait avancer le schmilblick….
   Mais Luceor ressemble aux Wizzeo, Prezzzence, Ozone etc, bref bcp de marketing mais pas bcp de deploiement actif et surtout exploitable actuellement …

   
   
3. Thomas GEE, le 14 avril 2005 à 10:03 a dit:

   Je trouve qu’Ozone a quand même déployé quelques points, je connais plusieurs personnes qui sont bien contentes d’avoir du 1 Mbps symétrique.

   Le mesh n’est pas la technologie idéale à la campagne, vu la distance entre les habitations, le peu de personnes équipées, etc … Je parle ici de la campagne rurale, et non pas de la campagne près des villes. Dans ce dernier cas, le mesh peut-être envisageable.
   Mais je pense surtout que le mesh sera prédominant dans les réseaux métropolitains, dans les grandes villes, utilisé le plus souvent par les secours, les forces de l’ordre, etc …

   
   
4. yves_mag, le 14 avril 2005 à 15:06 a dit:

   Pour la campagne, les liens sont plus longs, mais ça ne change rien au principe mesh.

   Par contre si on conçoit une dorsale dans une vallée, on aura du mal à faire du mesh ensuite.
   Il faut donc "penser mesh" dès le début, en se donnant les moyens (points hauts) de relier des zones géographiquement séparées.

   
   
5. Marc, le 14 avril 2005 à 16:21 a dit:

   s’ils recoivent des fonds de la DATAR, le financeur (etat, Datar) acquiere automatiquement des droits sur les resultats ( et les logiciels).

   cette expérience peut donc pousser un peu plus loin l’aventure des réseaux maillés sans fils.

   
   
6. Gabriel, le 15 avril 2005 à 12:01 a dit:

   Je tiens à répondre à Jérémy Lacroix; j’ai une grande estime pour ses compétences techniques et je sais qu’il est un ardent promoteur du Mesh.

   Je tiens à rassurer que notre projet ce n’est pas du "marketing viral"! mais un réel projet industriel avec un certain nombre d’acteurs mondiaux et financé par la DATAR.

   Nous communiquerons ensemble le moment opportun sur ce déploiement.

   Je tiens aussi à préciser que nous nous somme lancés il y a plus d’un an dans l’industrialisation d’OLSR et dans le développement de plug-in et d’outils autour en nous basant sur le savoir faire de notre cofondateur et Directeur Scientifique, Directeur de Recherche à l’INRIA et qui est le co-auteur de ce standard à l’IETF. OLSR est utilisé par l’armée en France et par l’armée américaine ainsi que par un certain nombre de groupes industriels mondiaux et se prête très bien à l’aménagement du térritoire (urabin ET rural).

   Nous avons depuis fin décembre 2004 un réseau déployé à Télécom Paris (ENST) où nous sommes hébergés et avec qui nous sommes en partenariat. Nous avons aussi la chance d’avoir à deux pas de nous, l’INRIA qui est à l’origine de ce standard mondial ouvert, adapté aux déploiements pour opérateurs ainsi qu’aux réseaux spontannés Ad Hoc avec continuité du service en mobilité (de part son origine militaire).

   Nous avons 3 composants logiciels :
   Un 1er composant d’administration, de visualisation et d’optimisation du réseau qui s’installe sur un PC dédié, une station de travail ou qui s’intègre aux équipements du centre de gestion des réseaux.
   Un 2ème composant qui s’implémente dans les équipements/ bornes sans fils du réseau tels que la/les passerelle(s) vers l’infrastructure filaire, les bornes du backbone et celles de densification/ d’accès.
   Un 3ème composant qui se télécharge sur les terminaux des utilisateurs fixes ou mobiles et qui s’intègre aux objets/ véhicules communicants.

   Le défi que nous avons tous c’est de convaincre les collectivités de l’intérêt économique et d’usage de cette technologie éprouvée et "prête à l’emploi", dans un mix avec d’autres technologies (WiMax pour le backbone, fibre, CPL) où le WiFi-Mesh joue le rôle de densification simplifiée et à la demande, de maillage permettant une meilleure tolérance aux pannes et aux interférences et de réduction des coûts.

   
   
7. Jeremy Lacroix, le 15 avril 2005 à 16:39 a dit:

   je ne rentrerai pas dans le débat Trollesque AODV vs OSLR vs ZLSR vs OSPF
   ou le wifi sur IV4 ou IPV6.
   Le principe du mesh est le maillage des points sans fils communicant sur un protocol commun (GPRS / UMTS / IPV4|V6 / SIP).

   Nous avons developpés un routeur sans fil basé sur des standards actuels et opérationnels.
   le top c’est que toutes les technos mesh présentes sur le marché soient des standards ouverts permettant de les interfacer de façon à ce que le mesh ne soiot pas un standard d’un constructeur mais un standard intéropérable. ce n’est qu’à cette condition que le mesh prendra reellement son envol.

   Maintenant, pour répondre plus précisemment à Luceor, Nous aussi (linux-services) sommes en phase finale de protypage de notre routeur. Notre travail à surtout consisté à sélectionner des composants et constructeurs industriels afin de construire un routeur mesh d’infrastructure, et la prestation de deploiement et régie qui en decoule.

   Nous sommes partenaires de grand opérateurs/industriels satellites et de matériels embarqués. nous avons un programme d’experimentation européen.

   Au niveau environnemental français, le mesh se prete bien dans le milieu des résidences univesitaires, de l’évennementiel, du secteur touristique, sportif…

   Nous pensons tester avec nos partenaires industriels des options de PBX locaux, gateway voip, GPRS, et UMTS couplés à des réseaux IP afin que les routeurs puissent commuter le routage entre ces différents réseaux.

   J’espère que nous pourrons constater une interoperabilité avec les standards actuels (AES, RFC1918, SSL, et qu’ils sera ainsi possible que les differents réseaux mesh déployés dans les prochaines années soient interconnectés (c’est le but du mesh).

   C’est actuellement le contraire qui se passe (OZONE n’est pas interopérable et propriétaire, bel Air, Tropos non plus) en revanche Willox, Locust, Peeble/olsr, openWRT sont interopérables avec peu de travail…)

   Esperons que les constructuers aient une politique unifiée…

   
   

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