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Quel est le retour sur investissement de l’huile dans les rouages ?

Par Philippe Montubert – Lyon (France) le, 28 novembre 2003.

A côté du modèle économique traditionnel où l’utilisateur paye un prix distinct pour ses connexions Wi-Fi, de plus en plus nombreux sont les points d’accès publics à l’Internet sans fil gratuits dans le monde.

Le Wi-Fi gratuit constitue une rupture du modèle économique traditionnel des télécommunications qui veut que l’utilisateur paye une taxation, généralement métrique ou forfaitaire et plus ou moins onéreuse, pour ses communications.

Anecdotique à ses débuts avec le déploiement de petits réseaux associatifs, le Wi-Fi gratuit ou plutôt quasi-gratuit ne l’est plus du tout aujourd’hui car nombreux sont les réseaux qui en ont fait leur mode de gestion. Leurs instigateurs, ce qui est nouveau, sont aujourd’hui des hommes d’affaires avisés ou des élus politiques responsables et les arguments qu’ils présentent sont très intéressants.

A l’origine, les premiers réseaux associatifs partagent « la galette ». Ils reproduisent là ce qui s’était déjà passé en 1994 lors de la naissance de l’Internet. Le Wi-Fi public gratuit apparaît donc comme une nouvelle application du concept de « l’Internet gratuit » pour l’utilisateur final. Certes pour l’Internet par fil, il faut que l’internaute paye pour le lien qui le relie à la Toile mondiale, quoique beaucoup d’entre eux sachent trouver des accès qui ne leur coûtent rien, à partir de leur lieu de travail, à l’université ou dans des espaces publics numériques. En tout cas, une fois connecté, la navigation est généralement gratuite, que l’internaute envoie de simples courriels à ses voisins ou télécharge à longueur de journée des textes depuis un serveur située à des milliers de kilomètres. Donc le Wi-Fi gratuit s’inscrit tout d’abord dans le modèle économique originel de l’Internet.

Ceci dit, lorsque le cercle des utilisateurs d’un réseau Wi-Fi dépasse celui des simples voisins d’un individu, se pose alors la question d’une exploitation permanente et adaptée, en particulier celle des liens qui relient les points d’accès à la Toile mondiale. Ce sont ces « gros » tuyaux fixes, lignes DSL ou fibres optiques, qui finalement coûtent cher dans l’exploitation d’un réseau Wi-Fi, d’autant plus que le génie civil nécessaire n’est pas anodin ni pour les réseaux urbains, ce sont ces « gros » tuyaux fixes, lignes DSL ou fibres optiques, qui finalement coûtent cher dans l’exploitation d’un réseau Wi-Fi, d’autant plus que le génie civil nécessaire n’est pas anodin ni pour les réseaux urbains, ni pour ceux en zones rurales.

C’est d’ailleurs pourquoi des équipementiers comme Nortel Networks envisagent depuis peu, des architectures techniques visant à réduire le nombre de liens fixes ; d’autres équipementiers travaillent en ce moment sur la norme Wi-max qui propose d’interconnecter les points d’accès entre eux par des liens radio à très haut débit.

C’est bien la nécessité de rentabiliser cesfrais en plus de quelques autres, qui a conduit les WISP à pratiquer une tarification de leurs services, et c’est bien normal. Mais on ne s’explique pas toujours leur volonté d’un retour sur investissement très rapide, sans doute trop rapide, qui les conduit à pratiquer des prix élevés, voire extravagants. C’est cette extravagance surtout mesurée à l’aune de « l’Internet gratuit » cité plus haut, qui risque de tuer la poule aux oeufs d’or, comme à Forest Hill (Toronto – Canada) où l’exaspération des hommes d’affaires d’avoir à payer si cher pour leurs connexions dans les cafés, les a conduit à financer avec le concours de la municipalité un réseau gratuit.

Les cafetiers qui installent des points d’accès publics à l’Internet sans fil, n’ont pas vocation à devenir des opérateurs de télécommunications. Bien souvent, le Wi-Fi leur apparaît simplement aussi nécessaire que les toilettes ou l’air climatisé de leurs établissements. Il est bien inutile de se lancer dans un calcul complexe d’ARPU ou de ROI pour savoir si le service Wi-Fi gratuit

représenterait un intérêt pour le secteur de l’hôtellerie-restauration. Car l’Internet sans fil n’est qu’un outil marketing parmi d’autres, pas très cher, pour attirer plus de clientèle et la conserver plus longtemps, avec comme résultat attendu de vendre encore plus de repas, de boissons ou de nuitées qui sont le coeur du métier de ces commerçants. Le Wi-Fi gratuit peut rapporter : M. John Wooley, PDG de la chaîne Schlotzsky’s de 600 restaurants aux Etats-Unis, estime que le Wi-Fi gratuit accroît de 15 000 personnes (6%) le nombre de clients annuels par

établissement dans ses 30 restaurants déjà équipés. Sachant que chacun de ces nouveaux clients dépense en moyenne 5,95 le Wi-Fi gratuit accroît de 15 000 personnes (6%) le nombre de clients annuels par établissement dans ses 30 restaurants déjà équipés. Sachant que chacun de ces nouveaux clients dépense en moyenne 5,95 €, que pour chaque établissement l’investissement représente environ 6 800 € et que le coût d’exploitation annuel est entre 2 500 € et 5 000 €, c’est là une bien belle affaires que ce Wi-Fi gratuit ! Si tous n’ont pas encore le recul nécessaire à une analyse économique aussi précise que celle de M. John Wooley, beaucoup de commerçants estiment que le Wi-Fi gratuit est maintenant un outil marketing incontournable pour leurs activités. D’autant plus facilement qu’il offre l’extrême avantage de permettre la connexion à l’Internet depuis une table de café, une chambre d’hôtel ou une salle d’embarquement d’un aéroport, et sans d’importants frais de génie civil, ni de coûts de gestion ; deux exemples : – M. Keith Pierce, PDG de la chaîne d’hôtels de moyenne gamme d’une centaine d’établissements aux Etats- Unis, est de cela ; il estime, comptetenu du type de sa clientèle, qu’à peine deux personnes par jour vont utiliser le Wi-Fi : inutile donc de se mettre martel en tête pour partager le revenu avec un WISP. Par contre, il est contraint d’offrir le Wi-Fi car ses concurrents directs le font.

– La compagnie aérienne américaine JetBlue Airways qui effectue près de 190 vols quotidiens dont plusieurs internationaux, vient d’ouvrir un réseau Wi-Fi gratuit à l’intérieur des terminaux qu’elle occupe dans les aéroports John F. Kennedy (New Jersey/New York) et de LongBeach (Los Angeles) en Californie. Cela fait partie de sa politique commerciale pour un meilleur confort de ses passagers.

– En Allemagne, AOL ce pionnier de l’Internet mondial, n’a-t-il pas ouvert un points d’accès gratuit à l’Internet sans fil dans 150 cafés ? Sans aucun doute AOL estime qu’il a plus à gagner dans la valorisation des ses services d’information qu’avec leur simple transport.

Aujourd’hui, il est donc clair que proposer l’accès Wi-Fi gratuit, fait partie des outils pour attirer et fidéliser plus de clientèle dans

les cafés, hôtels et autres lieux ouverts au public. Et lorsqu’un point d’accès gratuit s’ouvre dans un café, alors le Wi-Fi payant de ses concurrents devient plus difficile. public. Mais il y a mieux ! Voilà que des responsables politiques lancent pour leurs concitoyens, de grands réseaux Wi-Fi à l’accès gratuit ou quasi-gratuit. C’est la volonté de mieux diffuser dans les territoires urbains de l’Internet gratuit ou très bon marché et à haut débit, au moyen d’une technologie peu chère et sans de coûteux et complexes travaux de voirie, qui anime ces élus.

Voici une liste non exhaustive, de cités où un réseau Wi-Fi gratuit municipal, plus ou moins étendu, existe aujourd’hui :

– Allemagne : Bochum (Ruhr), Hambourg, Düsseldorf
– Australie : Adélaïde
– Belgique : Hasselt (Limbourg)
– Canada : Fredericton (Nouveau Brunswick)
– Etats-Unis : Austin (Texas), Baltimore (Maryland), Bâton Rouge (Louisiane), Cleveland (Ohio), Jacksonville (Floride), Milwaukee (Wisconsin), Pittsburgh (Pennsylvanie), Roanoke (Virginie), Tallahassee (Floride)
– Inde : Mallapuram
– Portugal : Lisbonne
– Royaume-Uni : Newbury

Certaines de ces villes exploitent le réseau directement lorsqu’elles ont déjà l’expérience de la gestion de services publics à l’instar de la voirie ou de la distribution d’eau, la majorité d’entre-elles se contente généralement de supporter un exploitant qui est une association ou un opérateur dédié regroupant différents partenaires (ex : initiatives citoyennes, caisses d’épargne, opérateurs de télécommunications, fournisseurs d’électricité, équipementiers, etc…).

Les fonds nécessaires à l’investissement et à l’exploitation du réseau gratuit proviennent selon les cas de fonds publics (municipalités et états), de la publicité (ex : quelques secondes par heure de navigation), de dons de groupements d’hommes d’affaires (ex : Chambres de Commerce, grandes entreprises), d’entreprises de service public (électricité, caisses d’épargne) et d’équipementiers. D’ailleurs le plus souvent c’est un mélange de tous ces concours qui sponsorise les réseaux Wi-Fi. Ils sont d’autant plus faciles à mobiliser que leurs montants restent très raisonnables à l’aune d’équipementiers. D’ailleurs le plus souvent c’est un mélange de tous ces concours qui sponsorise les réseaux Wi-Fi. Ils sont d’autant plus faciles à mobiliser que leurs montants restent très raisonnables à l’aune des populations concernées ou des technologies alternatives (ex : câbles, UMTS).

L’objectif des cités n’est pas de réaliser un profit direct au moyen du réseau Wi-Fi. Il s’agit d’abord de mieux aménager leurs territoires et en premier chef de lutter contre la « fracture numérique » des populations défavorisées économiquement ou culturellement, dans le sens le plus large possible puisque par exemple en zones rurales non desservies par des liens rapides filaires, les acteurs économiques, fermiers et

petites professionnels, sont aussi victime de cette « fracture numérique ». Le Wi-Fi est un outil politique pour ces municipalités dont le bénéfice réside dans le développement économique induit, car devenir une « ville intelligente », comme à une autre époque on songeait à la « ville lumière », est un facteur d’avenir. Le haut débit partout et pour tous est le moteur de ce développement : attirer de nouveaux habitants et de nouvelles industries, protéger la compétitivité des entreprises déjà installées et réduire la « fracture numérique », c’est aussi protéger l’emploi, le cadre de la vie sociale et apporter finalement du bien-être et favoriser le progrès individuel.

Le Wi-Fi gratuit ou très bon marché, qui en fait n’est que le moyen de délivrer de l’Internet à haut débit pour tous, c’est un peu comme l’adduction d’eau, cela coûte un peu, lorsque les consommateurs payent c’est toujours relativement modérément, mais une ville sans réseau d’eau potable serait aujourd’hui peu viable et aucun développement durable ne pourrait y être envisagé. Or c’est la commodité d’accès, la

grande largeur de bande passante et la faiblesse du prix de connexion qui constituent l’huile des rouages la nouvelle économie des communications. Le Wi-Fi public gratuit ou quasi-gratuit est donc une option de développement durable à ne pas mésestimer.

US$ 1 = 0,849846 €

Source : MobileAccess
Ph. Montubert

Catégorie : General

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