Mai 08
24
L’opérateur de fibres noires parisien, Neo Telecoms va proposé dés septembre une offre de cryptographie quantique de ses liaisons.
Pour 1000 euros par mois, les grands noms de la finance mais aussi les entreprises à contenu sensible pourront se payer le luxe d’un chiffrement quantique sur leur réseau métropolitain, chiffrement réputé comme quasi-inviolable.
Cette offre s’appuie sur les produits de la gamme SmartQuantum. Comme nous l’avons vu dans un article précédent, la cryptographie quantique s’attache à crypter uniquement les clés de chiffrement qui transitent sur la fibre. Le cryptage-décryptage à chaque extrémité se fera à l’aide d’un simple boitier placé en coupure.
Le constructeur SmartQuantum proposera dans un premier temps une offre Ethernet 1 gbit/s (10gbit/s en 2009) ainsi qu’une offre WDM pour les flux triple play.
Via 01Net
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Mai 08
23
Enfin ! La consultation publique de l’ARCEP arrive à point nommé. Celle-ci a pour but de rédiger une convention qui tranchera enfin les guerres de cours de récréation que se livrent à l’heure actuelle les opérateurs.
Les torts sont sans doute partagés. Certains voient en Orange le grand méchant loup monopoliste, d’autres une simple victime de son activité historique qui le met en très bonne position pour essuyer les plâtres du déploiement et permettre aux poursuivants de profiter d’un réseau déjà fonctionnel sous la bénédiction de l’ARCEP (voir l’interview du DG d’Orange France sur lefigaro.fr)
Revenons à nos moutons avec cette fameuse consultation de l’ARCEP, sur quoi porte-t-elle ?
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La responsabilité de l’opérateur d’immeuble (celui qui va assurer la fibre de l’immeuble), les conditions d’accès des autres opérateurs à son réseau.
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Une réelle convention qui lierait l’opérateur d’immeuble et les syndics de copropriétés
- Le degré de mutualisation : c’est le débat qui fait rage actuellement. Orange souhaite la mutualisation au pied d’immeuble ce que refuse les autres opérateurs arguant sur un coût de déploiement beaucoup trop lourd et une nécessité d’accroître leurs effectifs pour maintenir un tel réseau. L’ARCEP nuance ici le débat. En effet, pour l’organisme, une mutualisation au NRO (comme le souhaitent Free et Neuf Cegetel) n’est pas envisageable étant donné les divergences de technologie utilisées (GPON pour Orange ou Point to Point over Fiber pour Free par exemple). Il prévoit donc de ne pas fixer de règle intangible mais plutôt de prévoir une mutualisation variable suivant la densité de population de la zone. En zone urbaine, une mutualisation en pied d’immeuble est parfaitement envisageable, en campagne on pourra très bien envisager une mutualisation de la boucle locale plus importante.
Qui ressortira gagnant de la régularisation du FTTH ? Difficile à dire, cependant la tendance semble indiquer qu’Orange obtiendra gain de cause sur le sujet de la mutualisation.
Via ARCEP
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Mai 08
10
Viviane Reding, commissaire européen chargée de la société de l’information est intervenue à l’observatoire européen des technologies de l’information (EITO) il y a quelques jours.
Le discours portait tout particulièrement sur la régulation des télécommunications fixes et mobiles. La ministre a notamment annoncé un certain nombre de mesures politiques visant à aider les organismes nationaux à réguler le déploiement sous la forme de recommandations qui devraient voir le jour à la fin de l’été. Le deuxième point est de développer un indice de performance de l’accès internet européen se basant sur des critères aussi variés que le débit, le prix, le taux de pénétration, la concurrence ou les bénéfices des opérateurs.
La commissaire a aussi évoqué une harmonisation de la tarification européenne concernant les communications entre les gsm et les téléphones fixes.
L’intégralité du discours (pdf en anglais)
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Avr 08
30
C’est ce qu’affirme Dr. Timothy Nulty, directeur de ValleyFiber, une organisation à but non lucratif chargé d’amener la fibre dans les communes de la vallée du Vermont.
Pour Nulty, le déploiement optique en zone rurale est économiquement viable. Son expérience parle pour lui : Après avoir diriger le déploiement d’une fibre municipale dans la plus grande ville de l’état du Vermont (Burlington), il a quitté sa place pour tenter de réitérer le même phénomène dans le reste de l’état principalement rural.
Pour nous l’expliquer, il divise les coûts de déploiement en trois parties distinctes :
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Le NRO (Nœud de raccordement optique) coûte évidemment moins cher en zone rurale étant donné le prix du terrain.
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Fibrer une maison de campagne coûte sensiblement plus cher qu’un immeuble de ville, 1800$ à la campagne, 1600$ à la ville.
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Le plus gros écart vient évidemment de la fibre de la boucle locale. La densité de population n’étant pas la même, il est difficile de mutualiser le génie civil. Cependant, Nulty attire l’attention sur le transport de la fibre qui peut se faire en campagne par voie aérienne ce qui coûte beaucoup moins cher que de la faire passer dans des fourreaux enterrés (ou même des canalisations déjà existantes). Les coûts de raccordement sont donc selon l’étude de 250$ par habitation en ville contre 1100$ en campagne. Mais ce coût n’est pas forcement significatif dans le budget total.
Nulty rajoute que la concurrence étant moindre en campagne, les taux de pénétration peuvent être beaucoup plus élevés en campagne qu’en ville ce qui permet de tirer son épingle du jeu et de rentre un projet de déploiement en campagne parfaitement viable.
Le Dr. Timothy Nulty donne pour conclusion que le déploiement fibre optique en campagne coûte plus cher que le déploiement en ville. Cependant, la différence n’est pas assez critique pour mettre à mal la rentabilité économique du projet.
Via TelephonyOnline
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Avr 08
29
La semaine dernière avait lieu à Londres l’Infosecurity Europe Show, salon spécialisé dans la sécurité de l’information. C’est l’évènement qu’avait choisi la firme suisse Infoguard pour sa démonstration de piratage d’une liaison fibre optique. Le principe n’est pas nouveau, cependant une démonstration temps réel à l’aide d’équipements commerciaux coutant la bagatelle d’un millier de dollars a fait grand bruit.
L’expérience s’est déroulée sur un appel VoIP. En tordant la fibre de quelques radius, la lumière qui s’échappe du câble est amplifiée pour extraire ensuite les données qu’il contient et reconstitué l’appel. La manipulation dure quelques minutes et est complètement transparente, le signal reçu n’étant absolument pas altéré.
Le but de la manœuvre est évidemment de vendre pour la firme suisse de couteux appareils de cryptage, InfoGuard Multilink Encryption, compatible avec les principales normes en vigueur (Gigabit Ethernet, Fiber Channel et Sonet/SDH). Le dispositif utilise un algorythme AES 256-bit pour coder le signal à la volée avec une latence de quelques microsecondes. Comptez $41,000 pour la version 1 gbit/s et 79,000$ pour la version 10 gbit/s sachant qu’il faut évidemment une appliance à chaque extrémité.
Via Infoguard et ComputerWorld
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